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 [Lieux de vie: Hôtel de Clisson (chez Constantin)] Le retour d'Ucigas Lup (pv Reinhart)

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Constantin Basarab
- Constantin le Sanglant -
Constantin Basarab

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Date d'inscription : 05/02/2011
Localisation : Au Clisson, sur scène ou en chasse

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[Lieux de vie: Hôtel de Clisson (chez Constantin)] Le retour d'Ucigas Lup (pv Reinhart) Vide
MessageSujet: [Lieux de vie: Hôtel de Clisson (chez Constantin)] Le retour d'Ucigas Lup (pv Reinhart)   [Lieux de vie: Hôtel de Clisson (chez Constantin)] Le retour d'Ucigas Lup (pv Reinhart) EmptyVen 20 Juil - 2:43

[HRP] Cette scène prend place à la période où les forces vampiriques et humaines sont alertées par les lettres d'un mystérieux corbeau, le soir précédent la réunion convoquée par Monseigneur Rabier. Constantin qui s'était exilé à Minerve après sa déconvenue avec Anke, y a accueilli Fooled un temps puis ils ont regagné Paris presque ensemble et en ont disparu également presque ensemble. Il semble que l'heure soit venue pour l' Ucigas Lup d'être tiré de son long sommeil.

Constantin s'étira et repoussa le drap d'un geste lent puis porta machinalement la main sur la blessure ou du moins son emplacement. Tout s'était parfaitement régénéré et il constata avec soulagement qu'il avait récupéré l'usage complet de sa main. Pour un guitariste, le constat était des plus soulageant mais pour le guerrier, il annonçait la reprise du combat. Il se redressa un peu trop vite pour s'asseoir au bord du lit et ressentit une sorte d'étourdissement. Bien évidemment, il était faible comme tout vampire sortant d'un long sommeil. Il se passa une main sur le visage et soupira. Au moins,il n'avait pas une barbe hirsute à raser. Combien de temps avait-il dormi ? Il se leva péniblement et se traîna jusqu'à la salle de bains et activa le miroir numérique qui lui renvoya une image peu flatteuse. Son visage était émacié et ses traits tirés de fatigue, marqués par la souffrance qui avait précédé son endormissement. Une tête à faire peur, digne des légendes qu'on servait aux petits enfants au sujet des "ogres" . Il avait l'ait affamé et son teint était plus livide que jamais. Anke ne pourrait l'aimer ainsi. Si elle l'avait croisé dans cet état, connu ainsi, elle serait partie en courant, toute immortelle qu'elle fût. Anke ... Se souvenait-elle seulement de lui ? Il n'avait même pas la force de chasser dans cet état. Un autre vampire de son âge et dans sa situation en aurait été réduit à espérer la visite d'une proie, telle une araignée en embuscade dans sa toile mais Constantin avait trop vécu de réveils pénibles dans sa longue existence vampirique pour ne pas apprendre au fil du temps à s'en prémunir. Il actionna la tête d'une statue d'Hermès qui trônait dans la salle carrelée et actionna ainsi un mécanisme. Un large carreau de marbre du mur pivota révélant ce qui aurait pu être un coffre fort dissimulant des valeurs. C'était un peu le cas, mais le coffre comme le trésor se révélèrent très particulier. Il s'agissait d'un petit frigo qu'il ouvrit en hâte. Plusieurs rayonnages chargés de poches de sang apparurent et il se jeta frénétiquement sur la première venue, la perçant de ses doigts griffus. Il déchira d'un geste bestial le plastique et mordit avec rage dans le glaçon rubis. Le goût était effroyable et écoeurant. Le froid n'arrangeait rien et il lui fallut bien toute la volonté de survivre pour déchirer cette pitance et accepter de l'ingurgiter.

Il vint à bout de cinq poches de sang, les dernières s'étant liquéfiées à la chaleur, avant de sentir les forces lui revenir, assez de force du moins pour se glisser sous une douche brûlante sans même enlever son pantalon qu'il avait gardé. Il ferma les yeux sous l'ondée fumante et accueillit la chaleur de l'eau comme un baume sur son corps glacé. Ruisselant, il sortit de la douche et se dévêtit avec difficulté pour enfiler un peignoir. Combien de temps avait-il dormi ? Comment était le monde au dehors ? Il éprouva un réconfort à penser qu'Anke avait plus de chance d'avoir survécu que l'innombrable humanité. Mais qu'allait-il trouver dehors ? Il se dirigea vers le tuner et l'alluma. Il était réglé sur Radio Classics qui jouait la messe de Bach en B mineur. Il ferma les yeux et apprécia cette beauté de l'homme avec un soulagement indicible. Il y avait encore quelque chose qui vivait dehors et quelqu'un avait programmé cette diffusion. Rien n'était encore perdu. Il se dirigea vers son armoire et en sortit à la hâte une chemise, un pantalon et une veste. Il lui fallait sortir pour voir ... Il devait probablement faire noir dehors. Son instinct de survie l'avait toujours éveillé de nuit. Mais quelle nuit de quel jour ? Il lui fallait savoir. Il avait parfois dormi plusieurs décennies lorsque les blessures étaient trop graves. Celle-ci l'était. De celle à terrasser un vampire. Il avait croisé un chasseur de vampires de la pire espèce et il n'était sans doute pas le seul à en avoir été victime. Fooled ? Qu'était-il devenu ? Qui pouvait savoir ? La dernière fois qu'il l'avait vu, c'était après la première attaque de ce malade aux balles d'argent liquide. Il avait eu du mal à s'en remettre. Plusieurs mois de sommeil avaient suivi. Il se souvenait comme à travers un brouillard... Il avait voulu prévenir ses amis. Ceux qui comptaient... Fooled , Reinhart, et ... Anke. Quand il avait donné rendez-vous à l'ange blond , leader des C.O.K.E. dans un pub, le jeune homme avait accueilli ses révélations avec son insouciance coutumière. Un mec voulait faire la peau à tous les vampires et avait développé un arsenal révolutionnaire pour ce faire ? Qu'à cela ne tienne! Il fallait bien trépasser un jour, non ? Constantin avait eu beau lui dire que les artistes immortels constituaient des proies de choix pour ce malade, le jeune homme avait pris l'avertissement à la légère. Il avait ensuite contacté Reinhart par messagerie. Il n'avait pas le coeur de revoir son ancien manager, pas après ce qui s'était passé au Heaven après le concert. Sa mâchoire se crispa une nouvelle fois à l'idée qu'il eut pu poser les mains sur Anke, la peau douce et laiteuse de la ballerine. Il ferma les yeux mais l'image de son corps s'imposa sournoisement à son esprit. Elle aussi, il avait voulu l'avertir mais le fléau des vampires s'était à nouveau abattu sur lui. Alors qu'il cherchait à savoir si elle comptait se rendre à l'invitation de la Couronne pour le Bal d'Equinoxe. Il avait réussi à se glisser jusqu'au pied à terre de la jeune femme, ayant pris soin de la voir s'éloigner son violoncelle en bandoulière. Elle était monté dans le bus, ployant sous le poids de l'instrument. Il s'était alors souvenu du bonheur qu'il avait éprouvé en l'entendant jouer et de celui plus enivrant encore qui avait suivi. Embusqué sous une arcade, il avait regardé le bus s'éloigner avec un gros pincement au coeur. Il était ensuite entré dans l'immeuble, avait grimpé les escaliers quatre à quatre et avait frappé à la porte. Marjorie lui avait ouvert sans difficulté après une inspection en bonne et due forme à travers l'huis. " Si je te laisse entrer, c'est pas grave puisqu'Anke t'a déjà laissé enter avant moi. " avait-elle dit en riant. Puis elle s'était ravisée et était devenue grave, sans doute en se remémorant à quel point son amie était déçue de Stan. Il avait fait taire ses objections sur le fait qu'il faisait du mal à son amie.

- Je viens l'avertir d'un danger bien plus grand. Il y a un malade qui traîne dans les rues de Paris et qui tue des vampires, Marjorie ... Et des humains... Avait-il ajouté en plongeant son regard dans celui de la jeune femme. Soyez extrêmement prudentes toutes les deux. Vous êtes des proies idéales pour ce malade.

Il avait réprimé un frisson à l'idée que ce taré put se servir de Marjorie pour atteindre Anke et encore à présent, il frémit à nouveau à cette perspective. Anke aurait immanquablement couru au secours de son amie, même humaine et elle aurait bien pu tomber dans les rets de ce psychopathe. Il serra les poings à cette idée. Il lui fallait sortir et savoir. La diffusion de la pièce de Bach s'interrompit pour un message et le tira de ses funestes pensées. Une réunion très importante devait se dérouler à la bibliothèque Sainte Geneviève la nuit prochaine et toutes les âmes de bonne volonté voulant se mobiliser contre "l'oiseau funeste" et parler de ses messages apocalyptiques seraient les bienvenus. "Les imbéciles! "songea Constantin en rage. Ils se trompent d'ennemi. Il tâta ses côtes et son bras en grimaçant. La huit prochaine, serait-il assez fort et prêt à se rendre à cette réunion. Le message diffusé par la station musicale insistait sur le fait que même les êtres de la nuit étaient les bienvenus pour peu qu'ils fassent preuve d'une conduite honorable et respectueuse. Les organisateurs de cette réunion affichaient une volonté de fédérer s'agissait de fédérer. En cela ils réagissaient dans le bon sens mais s'il s'agissait d'un piège ? Une manoeuvre du clan pour piéger des vampires ? Tant pis, il fallait qu'il sache. Sa décision était prise. Il irait à cette réunion. Pour l'heure, il lui fallait sortir et essayer de savoir ce qui s'était passé pendant qu'il dormait, savoir si elle allait bien...

Alors qu'il avait enfilé une paire de chaussettes et s'apprêtait à mettre ses chaussures la sonnerie de la porte d'entrée retentit impérieuse. La peste des facteurs et des recommandés. Mais les facteurs ne se présentent pas à la nuit tombée. Son visiteur était d'une autre nature. Constantin se précipita à la porte, à la fois contrarié d'être dérangé dans ses plans pour la soirée et avide d'avoir un contact social. Il n'eut pas besoin d'attendre l'ouverture de la porte pour savoir que c'était Reinhart qui attendait derrière. Il l'avait senti. Il déverrouilla la porte, oubliant qu'il avait oublié de fermer sa chemise sur son flanc balafré. Appuyé à l'embrasure de la porte, l'allemand finissait sa cigarette.

- Je croyais que tu ne reviendrais pas, Stan ! Depuis le temps que je passe sonner sans avoir de réponse. Qu'est ce que tu foutais ? Où étais-tu passé ? J'aurai presque pu croire si je ne te connaissais pas que l'oiseau de malheur dont tu m'avais parlé avait eu ta peau.

Instinctivement, Constantin porta la main à son biceps gauche.

- C'est ce qu'aurait voulu ce chien. Entre Reinhart. Les affaires vont reprendre. Stan est de retour dans le circuit.
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[Lieux de vie: Hôtel de Clisson (chez Constantin)] Le retour d'Ucigas Lup (pv Reinhart)

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