Qui dit Paris, dit bien sur Café, Bistro, Troquet et autres lieu de repos et de ressourcement. Qu'ils se content de vous servir un verre de rouge devant les résultats du PMU ou qu'ils vous proposent de vrais chef-d'œuvre gastronomiques dans la catégorie des Plats du Jour et Sandwichs, ces établissements sont restés ce qu'ils ont toujours voulu être. Des endroits où la tradition parigotte n'est pas morte. Poulbots, poivrots, hommes d'affaires pressés, bureaucrates en pause, tout le monde se rejoint au café du coin pour commenter l'actualité en draguant la serveuse, le tout dans une ambiance bonne enfant. Attention cependant, certains d'entre eux sont plus qu'ils ne le paraissent de prime abord. Ce n'est pas parce que la nourriture et la boisson sont bonnes que les patrons sont innocents.[url=]Certains sont même de vrais nids à Hors-la-Loi[/url]

La plus belle avenue du monde (ou tout du moins de Paris) n'a rien perdu de sa splendeur et de son éclat. Sur ses pavés de marbre se promènent toujours les amoureux, les curieux et les noctambules, heureux de pouvoir profiter de ses boutiques de luxes ouvertes souvent jusqu'à minuit (surtout aux clients pourvus de canines prédominantes). A chaque saison, les Champs vous étonneront par leur beauté et cet air hors du temps qui a inspiré les poètes et les mélancoliques. Ici, pas de laideur, pas de meurtre et surtout pas pauvreté. Ne regardez cependant pas trop dans les ruelles qui la traversent de peur de tomber sur un cadavre. Que voulez-vous, même les vampires distingués ont un petit creux de temps à autre.

Montmartre n'a jamais rien fait comme tout le monde et ce n'est pas aujourd'hui que cet ancien village englouti par la ville va se décider à changer. Anciennement patrie des artistes sans le sou puis universellement connu pour son côté bohème et festif, la Butte a gardé ses pentes sans fin, ses escaliers et son jardin sauvage. La Place du Tertre, le Funiculaire, Abesses, Anvers et même le Sacré cœur ont toujours leur beauté d'antan mais dès que l'on s'écarte de ces quelques rues, c'est la vraie pauvreté qui s'installe. Maisons à moitié en ruines, tenant les unes sur les autres par on ne sait quel miracles, rues partiellement dépavées pour renforcer les façades, poussière et misère s'y côtoient. Et pourtant, même dans ces taudis, le quartier a gardé un on-ne-sait quoi de légèreté et de gaité, comme ces anciens artistes, échangeant rapidement un croquis contre un bol de soupe, une caricature pour un morceau de pain et qui préféraient jeuner que de se retrouver à court d'encre. L'esprit Poulbot ne sera jamais vaincu.

Quartier hétéroclite s'il en est, le Paris Mortel se montre aussi diversifié dans ses lieux de culte que dans sa population. Temples protestants, mosquées, synagogues, églises orthodoxes ou catholiques ponctuent les rues les moins connues du quartier. Les lieux de prières ne sont certes pas facilement accessible pour qui ne connaîtrait pas le quartier mais ils s'en comptent par dizaine et il n'est pas rare de se faire surprendre au coin d'une rue par une église encore inconnue, la plupart encore en activité. La vie dans Paris-Mo n'est jamais acquise et, curieusement, cela a tendance à renforcer la foi et l'assiduité de ceux qui croient douter. C'est sans doute pour cela que malgré l'omniprésence des vampires, le quartier est toujours vivants.

Vieilles maisons à moitié en ruines, immeubles étroits en pierre de taille et quelques immeubles hausmaniens ayant connu des jours meilleurs sont les principales habitations que vous pourrez trouver dans le Paris Mortel. Rien de sublime, souvent assez laids même mais toujours salubres avec ce qu'il faut de confort pour permettre de vivre correctement pour un loyer modéré. La présence des vampires permet d'ailleurs un logement bien plus correct que ce que l'on trouve pour le même prix dans d'autres quartiers plus policés. Pour demander votre logement, c'est par ici