Saint Michel et ses amis des arrondissements 4, 5 et 6 sont aussi frondeur qu'à l'époque du café de Flore. Mais si l'esprit étudiant hante toujours les boulevards, ce sont à présent des hommes et de femmes plutôt aisés qui fréquentent les ruelles cachées entre les artères. Vampires ou non, la vie nocturne est toujours aussi animée entre les ruines gallo-romaines et les grilles du Luxembourg, essayant de cacher la misère et la tristesse sous la joie et l'exubérance. Pour une description plus complète, poussez la porte.

Il n'y a pas de mots pour décrire les Halles. Tout d'abord, on n'en croit pas ses yeux. Ce ne sont que jardins, places et étranges fantaisies de verre et de métal venues du rêve d'un architecte frappé de folie. Et puis, entre les arbres, les boutiques. Parfois de simples petites échoppes aux vitrines encombrées, parfois aussi grandes qu'un centre commercial. Et il y en a partout. Dans les rues, sous les rues, aux étages de certains immeubles, c'est le paradis du kleptomane et le cauchemar du banquier. Parce qu'évidemment, entre le premier et le deuxième arrondissement, les prix aussi sont fous. Pour une description plus complète, poussez la porte.

Nouveau quartier, nouvelle histoire, étrange que celle du Marais. Ancien quartier juif, ancien quartier gay, il semble que ce qui était le 3ème arrondissement de Paris soit voué à abriter les minorités. Et de nos jours, il s'agit surtout des artistes. Des plus connus aux anonymes, tous se retrouvent dans les ruelles, parfois vivotant dans un appartement à peine salubre, inconscient du loft luxueux de son voisin du dessous. Ici, ce n'est que musique, alcool, drogues à la mode et littérature. Dans le Marais, même les tags sont copyrightés. Pour une description plus complète, poussez la porte.

Mais tout n'est pas beau et brillant dans la Vieille Ville. Et sous le maquillage, on retrouve les rides, le teint blême, la fatigue. Un amas de pauvres âmes errant dans les 10èmes et 11èmes arrondissements, cherchant dans les décombres un endroit pas trop puant pour dormir. Certes, il y a des appartements mais mieux vaut ne pas regarder sous le papier peint défraîchit. Certes, il y a une industrie mais elle reste parallèle. D'ailleurs les trois quart de la population de la Chapelle ne rêve que d'en partir. Certains y arrivent peut-être. En tout cas il n'est pas rare qu'un voisin disparaisse. Pour une description plus complète, poussez la porte.