Comme tout lieu souterrain, les bouches de métro ne sont pas recommandées pour les humains, que ce soit de nuit comme de jour. Pourtant, pour permettre aux hommes de circuler dans toute la capitale sans devoir supporter des heures de bus et d’embouteillages, de petites chapelles ont été créées dans bon nombre de stations, évitant aux vampires d’y entrer. Pour celles qui n’ont pas la chance d’être protégées par la foi, il est conseillé de courir vite, d’être croyant ou de ne pas s’éloigner du groupe. Fermé très tôt, pour éviter tout drame, le métro reste un moyen de transport pratique, mais dangereux, même si en théorie, les vampires ne sont pas autorisés à y chasser le jour, pour de simples raisons d’économie des denrées.

Dans le ventre de Paris, entre le métro et les égouts, on trouve les catacombes, ou la partie la plus connues des anciennes carrières souterraines de Paris, chargées d’histoire et de légendes. Originellement créée pour accueillir les morts, pour pallier aux cimetières complets, elles ont été pendant des décennies l’abri des membres de la Couronne, qui formaient alors un simple clan d’intellectuels un peu originaux. Aujourd’hui délaissées par ceux qui préfèrent la soie et le confort d’hôtels particuliers, les catacombes abritent les dealers et les sdf, ceux qui ne savent pas où aller et qui n’ont plus peur de rien, ou les aventuriers en quête de sensations fortes. Si certains coins sont presque fréquentables, et si l’on trouve parfois quelques autels pour tenter de repousser les vampires, l’absence de soleil permet aux buveurs de sang d’y passer la journée et en font un des lieux les plus dangereux de la ville.

Au milieu des rats et des déchets Parisiens, les égouts abritent les vampires de bas étages, plus monstres qu’élégants immortels, et dont le régime alimentaire est parfois assez douteux. Il n’y fait donc pas bon vivre pour les mortels ou les jeunes vampires pas assez fous pour sauter sur le premier être venu. Et pourtant, malgré les risques et le danger qui guette, les égouts sont assez fréquentés, en particulier par les chasseurs tentant de rallier un point précis en toute discrétion, armés jusqu’aux dents et ne craignant pas d’exécuter une créature qui se trouverait dans le passage. Si vous voulez tout de même vous y rendre, pour une raison ou une autre, il vous reste le « musée des égouts » et les quelques canaux attenants, protégés par une chapelle et le prêtre qui y est attaché.