TBC
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez | 
 

 Les lieux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Bélial
- Premier vampire -
chef suprême

Bélial

Messages : 220
Date d'inscription : 18/03/2010

Informations
Âge du perso:
More & More:

Les lieux Vide
MessageSujet: Les lieux   Les lieux EmptyMar 18 Mai - 20:33

La Cité.

.

Tout est à vendre.

La Cité, c’est un échantillon de la misère humaine, un condensé d’horreur et la meilleure illustration du déclin de la société. Tout ça à la fois. Entre les hauts bâtiments ou se tassent les esclaves et les logements de leurs geôliers, entre l’infirmerie et le gouffre, il n’y a qu’un pas, mais plus ou moins facile à franchir. Pour survivre dans la cité, il faut être docile et utile, ou alors avoir de la chance pour cent. On nait ici et, pour beaucoup, on y meurt.

Entrepôts.

Les entrepôts de la Cité sont séparés en deux secteurs qui n’ont pas grand-chose à voir l’un avec l’autre. Le secteur A est constitué de studios ou de petits appartements, logements des esclaves résidants à la cité sur décision de leurs maître ou parce qu’ils servent la Cité. Ici, rien n’est bien valeureux mais quand on a un toit, de l’eau courante et un repas chaud midi et soir, on n’a généralement pas à se plaindre. Le secteur B lui, regroupe les esclaves destinés à la vente ou qui ne servent pas, bref, ceux dont on ne se soucie que peu et qui peuvent bien s’entasser comme bon leur semble, du moment qu’ils ne s’abîment pas. On appelle aussi communément ce secteur « l’enclos », parce que les esclaves y sont parqués comme du bétail, dans d’immenses dortoirs avec des lits basiques et le nécessaire vital, mais surtout pas plus.

Le Marché aux Esclaves.

Il faut croire que le temps n’atteint pas la laideur toute particulière des marchés aux esclaves, et que cette pratique n’évoluera jamais vraiment puisque aujourd’hui encore, on retrouve d’immenses colonnes de styles antiques, qui se plantent entre et sur certaines estrades comme pour donner à l’immense salle de vente un air ancien et presque caricatural. Ici, tout est trop remuant, trop lumineux, trop bruyant. Les marchandises patientent sur leur bout d’estrade, sont montrés au passant sous leur plus beau jour, si c’est possible, et la nuit semble souvent bien trop longue. Le premier arrivé est ici le premier servi, et les plus belles estrades supportent généralement les esclaves jugés les plus valeureux par leur propriétaire d’un soir. Il faut savoir qu’aucun marchand ne possède réellement ses esclaves. Il passe dans l’enclos à chaque début de nuit et prend ceux qu’il pense pouvoir vendre le plus facilement, ou ceux qu’il préfère. Après, tout est une question de temps et d’argent.

Dédales.

Des couloirs et des rues, des passages entre les bâtiments qui forment un véritable labyrinthe. Voilà ce que sont les dédales. De simples allées, pas toujours en bon état, dans lesquels des bruits de pas résonnent nuit et jour. Théâtre de fuites désespérées ou d’errances vaines, ces couloirs et ces routes ne sont pas grand-chose de plus que des bouts de trajets sans intérêt pour ceux qui vivent là. On y passe mais on ne s’y arrête pas. On pourrait presque croire, quand il n’y a pas grand monde et que la nuit cache la misère, que l’on est à l’extérieur, et c’est à peu près tout ce que les dédales apportent, des illusions. L’impression de gagner du temps, ou d’en perdre, l’impression de fuir ou d’avancer vers la mort quand finalement, on ne fait que marcher.

Infirmerie.

L’infirmerie n’est pas si horrible que beaucoup d’esclaves le prétendent. Certes, les infirmiers ne sont pas des plus agréables et les traitements pas toujours doux, mais être soigné, c’est toujours positif, non ? Au fond d’un couloir, dans un bâtiment lambda, on trouve quelques portes pour la salle d’opération, le bureau de la psy de la Cité, la salle d’examens et une salle de tests que tout esclave connaît et fréquente au moins une fois par an, pour être mesuré, pesé, bref, être décrit en quelques mesures sur un bout de papier. Ces quatre salles font partie de l’infirmerie et, en général, ne sont pas vraiment appréciées par les esclaves. Les locaux ne sont pas en mauvais état et sentent le désinfectant, ou pour certains plus pessimistes, la mort.

Le Gouffre.

Le Gouffre, c’est le terminus, ou le mouroir. On s’y retrouve lorsque l’on a commis un crime ou lorsque l’on a été reconnu membre du Clan, et pas juste pour servir de prétexte à une incarcération. Salles de torture d’interrogatoire, caveau morgue et geôles, de quoi briser les plus récalcitrants. Ceux qui y entrent avant même d’avoir été sur le marché en ressortent à l’état de légume, quand ils en ressortent. Pour les autres, la sortie n’est même pas envisageable et pour beaucoup, le Gouffre n’est qu’une salle d’exécution dont on ignore tout mais au sujet de laquelle on parle beaucoup. Une chose est sur, personne ne veut y entrer.
Revenir en haut Aller en bas
https://bloodcrown.forumsrpg.com
 

Les lieux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TBC ::  La Capitale  :: Les Communs :: La Cité-