TBC
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Monseigneur Julien Rabier
- Citoyens -

Monseigneur Julien Rabier

Messages : 31
Date d'inscription : 24/05/2011
Localisation : Notre Dame de Paris

Informations
Âge du perso: 64 ans
More & More:

[Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) Vide
MessageSujet: [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)   [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) EmptyLun 30 Mai - 23:33

L’hiver déclinait lentement mais il faisait encore frais. Le Père Rabier était tendu… Nous étions en fin de semaine, oui demain ce serait le jour du seigneur.. oui enfin ! Il entrerait lui aussi en communion mais à la façon du pécheur qu’il était et pas autrement… Pour l’heure, il fallait qu’il sorte. Il était plutôt excité et il était impossible pour lui de rester dans la même pièce que sa très sainte dose qu’il devait vraiment VRAIMENT attendre avant de se l’enfiler. Julien ne portait pas sa soutane, un pantalon droit noir et une chemise assortie le laissait en toute circonstance soigné mais pas trop, passe partout mais pas quelconque. Il enfila un manteau et s’engouffra dans les rues de Paris.

Il n’était pas très futé pour un homme de son âge de sortir seul en pleine nuit mais la foi était un arôme détestable qui polluait son sang et qui faisait fuir les plus téméraires des vampires. Non Julien n’était pas dangereux mais pourquoi se gorger d’amertume quand le cou des jeunes fêtards imbibés était plus frais ? Le prêtre quitta d’un pas agité le presbytère en direction du centre de Paris. Il y avait de l’animation, des commerces, il trouverait de quoi patienter quelques heures encore. Au coin d’une ruelle, il salua un clochard pour qui il priait quelques fois. Le père lui avait demandé plus d’une fois comment il avait su vivre dans la rue en résistant aux démons et l’homme toujours amusé, de son sourire édenté répondait que les vampires étaient encore plus orgueilleux que dangereux et ne se nourrissaient de rats.

-Bénis sois-tu mon fils, lui lança-t-il en même temps qu’une petite pièce.

Il médita la morale de l’histoire et réfléchit à comment l’instaurer dans son prochain sermon. Les vampires n’étaient même pas des pécheurs ils étaient juste des démons. Ils ne fautaient pas non car ne pouvaient être pardonnés. Ils étaient orgueilleux et il se pourrait peut-être qu’une jour ils se trainent eux même à leur perte… Oui cela était possible.. il fallait juste qu’il y réfléchisse encore un peu… Perdu dans ses réflexions, il percuta une jeune femme qui renversa le chocolat qu’elle avait dans la main.

-Oh Merde quel con je fais ! Pardon ma fille!

La jeune femme s’excusa également et se dépêcha de partir de peur de s’être attiré un gros lourdeau pour la soirée.

-Oui.. rentrez-vite il n’est pas très conseillé de vous promener seule à une heure si tardive…

En vérité il n’était pas tard.. mais seule la nuit était tombée ce qui suffisait largement pour que le taux de criminalité augmente de trois cents pour cent. Julien leva sa chaussure et remarqua le petit chocolat tout écrabouillé… Il jura encore quelques fois avant de donner une petit coup dedans pour reprendre son trajet. Au croisement suivant, la vitrine éclairée de la chocolaterie l’interpela. Finalement… c’était peut-être un signe ! L’évêque s’approcha de la vitre pour admirer le comptoir et ses présentations quand il souffla, agacé devant tant de queue. L’heure de pointe sûrement… Les humains se pressaient avant de rentrer chez eux et les noctambules eux, venaient trouver des friandises pour leurs futures victimes…

L’homme passa la porte et se sentit soudain plus serein quand le tintement du carillon d’entrée s’harmonisa avec une température intérieure bien plus acceptable. Il souffla de réconfort et entreprit de déboutonner sa veste quand il entendit quelques insultes fuser. Il y avait trois regards ardents braqués sur lui. Les trois immortels de la file le fixaient, menaçants. Il ne leur sourit pas car il n’était pas là pour les provoquer mais se contenta de lever un sourcil comme pour leur signifier qu’il ne bougerait pas. La femme derrière le premier commença à rouspéter parce que le vampire n’avançait pas. Julien fit un pas en avant et les trois vampires grimacèrent toutes crocs dehors en sa direction avant de s’éclipser vers la sortie du magasin. Les humains se tournèrent vers le vieil homme intrigué et lui, leur accorda une mine étonné avant de regarder aussi derrière lui comme s’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait bien leur arriver. Au moins… Il y avait moins de monde maintenant…

Revenir en haut Aller en bas
Damara Xenopolis
- Citoyens -

Damara Xenopolis

Messages : 60
Date d'inscription : 15/05/2010

[Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) Vide
MessageSujet: Re: [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)   [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) EmptyJeu 9 Juin - 21:45

Des douleurs qui vous déchirent la peau, des douleurs qui vous massacrent le cœur, qui vous fendent l’âme. Un mal qui ronge l’intérieur à en faire pleurer. Une plaie béante dans le vide, offerte à tous les coups de couteaux. Une pauvre cicatrice mal soignée par le temps. Des pleurs et des larmes fatiguant les yeux, fatiguant l’être de chair que nous sommes. Elle était épuisée, fatiguée par ses nuits de cauchemars. A genoux sous la douche, elle regardait l’eau s’enfuir avec ses larmes. Pourquoi, pourquoi ?! Se disait-elle dans un profond désespoir. Les joues rougies, elle ne pouvait pas se séparer de cette image de sang et de mort. De cette disparition … Les cuisses virant au rouge, les brûlures se dessinaient sur sa peau. Une eau un peu trop chaude, un peu trop bouillante. La douleur ne se fit sentir que quelques temps après. Repliant ses genoux contre sa poitrine, elle regardait d’un air absent le mur carrelé de pavé blanc. Essuyant ses larmes, elle s’aspergea le visage d’eau. Non, elle ne pouvait pas se laisser aller. Ce n’est pas ce que sa mère aurait voulu … La voir triste et dépourvue de sa légendaire bonne humeur. Soulevant son corps or de la douche, l’eau dégoulinait jusqu’au sol. La vapeur s’évaporait petit à petit, elle pouvait ainsi voir son reflet apparaitre. Devant elle, se tenait une jeune femme à la peau hâlée, les yeux d’un bleu voile, … Une partie d’elle vivait toujours en elle. Elle ne l’avait jamais quitté, et ce même plus de dix ans plus tard. Attrapant une serviette, elle l’enroula autour d’elle, traversant le couloir pour atterrir dans le salon. Athis leva la tête en la regardant d’un air indifférent en baillant avant de se retourner dans son pseudo-sommeil.

Préparant un chocolat chaud, elle s’installa devant la fenêtre qui donnait sur la rue. La veille, Madame Lancelot l’avait presque supplié ou plutôt menacé de venir à la boutique aujourd’hui car « besoin de toi ! ». Dans sa grande modestie, Damara avait accepté. De toute façon, ça lui faisait plaisir de voir sa patronne et elle avait besoin de voir d’autres gens pour oublier un peu son mal. Tout en se préparant, elle enfila un pull noir et un jean pris hasardeusement. Une fois terminé, elle s’orienta vers la porte d’entrée. Machinalement, l’animal leva la tête en la fixant.

« Viens. »

Pas de deux mots, il leva sa carcasse et se faufila en dehors de l’appartement en descendant les escaliers. A partir de ce moment, Damara savait qu’elle ne le reverra plus avant quelques heures. Haussant les épaules, elle suivit le chemin de son compagnon jusqu’en bas de l’immeuble. Le temps semblait clément mais ne l’avait pas empêché de rajouter une couche de veste supplémentaire, ainsi qu’une écharpe soigneusement enroulée autour de sa gorge, tirée jusqu’à son nez. Frissonnant, elle marchait dans les rues de Paris. Le monde vivait, les gens partaient travailler, d’autres revenaient de leur nuit de labour. Les enfants jouaient à cache-cache avec le chien de famille. Les oiseaux chantaient leur mécontentement d’être ainsi dérangé par les aboiements de la grosse peluche brune. Un peu plus loin, Damara observait un couple de personnes âgées, assis sur un banc, occupé à regarder les oies et canards barboter dans ce minuscule point d’eau. Quoi de plus apaisant ? Une preuve que le bonheur existe entre les gens ; ils sont là, main dans la main. Joviale, Damara continuait son chemin pour enfin apercevoir la boutique « Cho d’Or ». Par la vitre, elle pouvait voir Madame Lancelot se précipiter du comptoir à l’étagère … La petite musique retentit lorsqu’elle ouvrit la porte.

« Bonjour Damara ! Va vite commencer la préparation ! »

Sans vraiment comprendre son empressement, Dama s’attela à sa tâche. La gourmandise à l’état pur. Quoi de plus mauvais mais tellement délicieux que le chocolat. Trempant un doigt dans la texture fondante, elle l’apporta à ses lèvres. Contente du résultat, elle entreprit de revenir vers le comptoir. Saluant à tout de rôle les clients qui, étrangement, semblaient s’amasser en ce jour … Les heures défilaient, le soir commençait tout doucement à monter le bout de son nez. Dans l’arrière cours, Damara s’occupait de jeter les déchets de papiers quand elle entendit un bon sur le dessus du conteneur.

« Athis ! Descend de là ! »

Grondant son compagnon, le chien fit un bon jusqu’au sol. S’il y avait bien une chose que Lancelot ne supportait pas, c’était de voir l’animal dans son magasin. Poussant la bête, elle ne bougea pas d’un pouce et avait visiblement décidé d’en faire voir de toutes les couleurs à la jeune femme … S’emparant des papiers qu’elle tenait en main, il secoua la gueule en éparpillant tout sur le sol. Alerté par le bruit, Lancelot arrivait …

« Va-t’en sale bête ! »

D’humeur joueur, Athis la regarda d’un air niais avant de s’enfuir dans les rues de Paris. Parfois, Damara se demandait s’il n’était pas atteint… Il lui arrivait d’être un peu « hors norme ». Soupirant, elle ramassait les feuilles en les jetant. Tant pis pour lui. Retournant dans la boutique, l’atmosphère semblait peser lourd. Un homme venait d’enter et il capta l’attention de trois autres personnes. La scène se passait très rapidement … Damara avait du mal à comprendre pourquoi les personnes venaient de quitter la boutique. L’attention reportée sur l’homme, elle devina qu’il ne s’agissait pas d’un homme banal. En Grèce, les prêtes étaient tous respectés pour leur sagesse … Ils étaient un peu les philosophes de notre air.

« Il arrive que certaines personnes ne supportent pas la présence d’un homme d’Eglise. Que puis-je faire pour vous mon Père ? »

Elle venait de parler lorsque venait son tour. Souriante et aimable, dans sa famille, on lui avait appris à respecter le statut de certaines personnes en particulier. Damara ne se considérait pas comme « croyante en un Dieu du ciel ». Pour elle, la plus grande des croyances était la foi en l’Hômme. Même ses Dieux de l’Olympe, vivaient dans chaque cœur fort loin, au dessus de l’Acropole.

Revenir en haut Aller en bas
Monseigneur Julien Rabier
- Citoyens -

Monseigneur Julien Rabier

Messages : 31
Date d'inscription : 24/05/2011
Localisation : Notre Dame de Paris

Informations
Âge du perso: 64 ans
More & More:

[Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) Vide
MessageSujet: Re: [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)   [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) EmptyLun 8 Aoû - 19:41

Son tour approchait et il passait le temps en détaillant les palettes garnies au travers du comptoir. La salive lui montait et les effluves sucrés étaient vraiment un régal. Julien fut finalement surpris par la voix de la jeune femme lorsqu’elle s’adressa à lui, le tirant de ses petites rêveries. Il croisa son regard des mers et lui offrit un large sourire aussi naturel qu’automatique. Elle semblait douce et avait l’esprit assez aiguisé pour lui attribuer la fuite de ses clients. Il se frotta la poitrine comme pour paraître plus humble.

-Il faudrait peut-être que je demande une carte prioritaire pour faire les magasins alors… Je crois que je peux nuire à votre chiffre d’affaire.

Il se mit à rire mais avec correction, il ne cherchait pas à se moquer des immortels et ironisait aussi sur l’invasion…

-Et bien ma fille… A vrai dire… vos douceurs m’enchantent toutes. Je suis un vieux bonhomme qui doit ménager son sucre surtout pour mon médecin mais faites moi un beau petit paquet…

Il scruta les tailles de boites en carton qui servaient de doseur et se saisit de la moyenne.

-Tenez voilà ça… ça c’est très bien pour mes vieux jours. En plus demain c’est dimanche si j’en prends davantage j’aurais pas le temps de me confesser.

Il se mit à rire de nouveau avec cette fois moins de retenu. La jeune femme avait une mine fatiguée qui assombrissait le contour de ses yeux. Il n’était pas d’une nature très diplomate et était plutôt soucieux de ses brebis égarées.

-La journée a été dure ?

Julien était en cette journée tendue, nerveux à cause du manque qui le gagnait et il était en effet prêt à combler cela avec tout et n’importe quoi et le chocolat semblait une excellente alternative. Pourtant, parce que l’humeur était un peu trop réactive, il imagina que le Seigneur l’avait poussé en ce lieu, non pour l’aider à pécher un peu plus mais peut-être pour soutenir une âme esseulée. Il perdit de sa légèreté pour la scruter avec attention.

-Nous avons tous des moments difficiles mais avez-vous seulement quelqu’un à qui en parler ? Je me mêle très sûrement de ce qui ne me regarde pas mais.. un homme d’église c’est avant tout… un homme attentif et à l’écoute des autres.

Il contempla la boutique, qui continuait à s’affoler alors que le temps s’était un peu arrêté pour eux.

-Je ne veux pas vous miner le moral, ceux que je préfère embêter ont deux protubérantes canines là.. vous savez…

Il grimaça en portant ses index en bouche pour mimer un de ses démons de sangsue en prenant le pli d’un clown. Ciel que les humeurs ne lui allaient pas toujours ! Au moins il cherchait à la faire rire, lui témoignant de l’absolution de sa crainte envers les immortels.


Revenir en haut Aller en bas
Damara Xenopolis
- Citoyens -

Damara Xenopolis

Messages : 60
Date d'inscription : 15/05/2010

[Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) Vide
MessageSujet: Re: [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)   [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) EmptyJeu 15 Sep - 20:54

L’homme dans son habit de vagabond, l’Homme dans son état second. Il en existait de toutes sortes : des fidèles, des infidèles, des trompeurs ou encore des voyageurs. Damara n’avait d’yeux que pour lui, Sebasten. Un homme droit, un père fantastique, un mari exemplaire. Après la mort de sa mère, il avait pris toutes les responsabilités qui lui pesaient entant que père. Jamais il n’a joué le rôle des deux parents : Helen était trop « personnelle » pour pouvoir copier son amour. Il s’était donc bien acquis de son personnage paternel. Formateur à la vie, aux règles, à l’Histoire du monde, à la philosophie … Damara voyait dans les yeux acier du Prêtre, toute la sagesse et la Sainte connaissance qu’un homme d’Eglise possédait. Même si celui-ci, péchait ironiquement en succombant flatteusement à la gourmandise, notre jeune grecque lui servit ses boîtes en tenant un sourire au coin des lèvres malgré l’épuisement qui se faisait de plus en plus sentir.

« Les journées ne sont pas dures, Mon Père. C’est les tourments qui le sont. »

Lui offrant de nouveau un sourire, elle se confia entre les lignes. Comment ne pas comprendre que ses nuits étaient gouvernées par ses horribles cauchemars de sang, de cris. La fatigue sur le visage et les maux dans le cœur et l’âme. La seule personne avec qui elle pouvait parler sans se faire juger n’était pas vraiment « humain ». Plutôt canin. Elle se contenait bien de le lui faire savoir. Faire la conversation à un animal pouvait paraître stupide mais avec lui, Damara se sentait comprise. Elle se contenta de secouer négativement la tête en guise de réponse. Le Père regardait autour de lui, comme s’il cherchait une mouche. Fronçant les sourcils, Damara s’attendait à ce qu’il prenne son achat et qu’il s’en aille. Au lieu de ça, il mima les créatures de la nuit, loin d’être gracieux dans cette posture de chat qui ouvre grand la gueule. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre. Passant de l’étonnement, à la retenue, elle pouffa de rire. Rarement, elle avait vu un homme de Dieu faire le pitre.

« Jolie comparaison ! Mais je crois sincèrement qu’on peut faire mieux comme imitation. »

Sans se faire remarquer, la grosse bête noire se dressa aux côtés de Damara en posant ses deux lourdes pattes sur le comptoir, faisant face au Prêtre. La gueule ouverte dévoilait ses crocs aiguisés. Il aboya en guise de bienvenue. Athis n’avait pas l’air de redouter l’homme d’Eglise, au contraire, l’odeur de l’eau bénite et de l’hostie l’intriguait. Posant ses pattes au sol, il contourna le comptoir pour venir faire face à l’homme, reniflant ses poches.

« Mon Père, je vous présente mon compagnon, Athis. »

Remuant la queue en attendant une caresse, Damara l’avait rarement vu dans un état de « chien – normal- labrador ». Mais il ne resta bien longtemps en entendant les pas de madame Lancelot arriver, le loup prit la poudre d’escampette en laissant tout le monde planté là.

« Contente de vous avoir vu mon Père. Est-ce que vous me permettez de venir vous rendre visite demain ? »

Notre Dame, elle l’avait contemplé de l’extérieur. Et puis, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas participé à une messe. Retrouver un peu la paix intérieur ne pouvait pas lui faire de mal …

Revenir en haut Aller en bas
Monseigneur Julien Rabier
- Citoyens -

Monseigneur Julien Rabier

Messages : 31
Date d'inscription : 24/05/2011
Localisation : Notre Dame de Paris

Informations
Âge du perso: 64 ans
More & More:

[Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) Vide
MessageSujet: Re: [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)   [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) EmptyVen 16 Sep - 23:46

Loué soit l’honnêteté de cette enfant ! A moins que ce ne soit que son influence invisible qui la poussait à ne point jouer aux devinettes. Elle lui répondit silencieusement de façon négative et il partagea un petit "oh[/b]" tant il ne croyait pas qu’une si jolie jeune femme puisse être seule. Elle avait quasiment fini de le servir et il fut comblé lorsqu’elle s’esclaffa devant ses pitreries.

-Oh vous devez avoir raison, il n’y avait pas d’option du cirque au séminaire… ironisa-t-il alors qu’une ombre s’était approchée de la jeune femme.

Le chien se porta soudain sur ses pattes et ouvrit une dangereuse gueule béante mais à la fois sonore. Julien sursauta d’abord, craignant à une attaque vorace mais bien vite l’animal s’approcha, la queue dansante et cherchant spontanément le contact du vieil homme. Le prêtre se méfia mais très vite, il glissa ses mains dans son pelage et lui tapota le flanc.

-Ah Soldat, ne frappe point Crésus, déclama-t-il avant de reprendre un ton normal. Voici une bien belle bête qui j’en suis sûr ne parle mais entend!

Le loup n’attendit pas plus de compliment et déjà s’éloigna. Le Père portait à présent un sourire plus sincère et il retrouva le joli minois de l’enfant derrière le comptoir. La matrone venait de débarquer et il lança un regard entendu, elle s’impatientait à l’unisson de ses clients, il répondit d’un large signe de tête à l’employée.

-Et bien je vous dirai bien que demain le sermon ne sera pas terrible car ce n’est pas moi qui officie mais on risquerait de me reprocher de faire fuir les chrétiens ! Il entonna un petit rire moqueur. Venez à la messe de dix heures, la chorale offre des pièces fantastiques. Je vous entendrai si vous le voulez bien après cela ? Les paroissiens organisent un petit pot demain je crois, mais bouffer du cake allégé pour la naissance d’un petit enfant que je verrai pas… Il fit un geste de main par-dessus l’épaule, affirmant qu’il s’en contrefichait.

-Je vous attends à la fin alors, vous serez mon alibi !

Il récupéra son petit paquet en échange d’un billet, lui fit un clin d’œil pour qu’elle garde la monnaie et laissa la place à la cliente suivante. Dehors, la nuit vibrait sous les tonnerres de la vie nocturne. Les lumières aveuglaient les passants et les ombres étaient toujours plus nombreuses, changeant de trottoir dès qu’il entrait dans leur périmètre de sûreté…

"HRP":
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




[Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) Vide
MessageSujet: Re: [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)   [Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

[Rues Commerçantes] En attendant Dimanche (PV Damara)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TBC ::  La Capitale  :: La Vieille ville :: Les Halles-